Page:Alletz - Signes de l’esprit nouveau dans le Parlement.djvu/13

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telle était l’œuvre de la philosophie du dix-huitième siècle. Aujourd’hui encore, cette déplorable disposition subsiste pour le malheur de notre pays : de toutes nos maladies la plus difficile à guérir ! Le grand signe, le signe par excellence des hommes de l’avenir, sera la répudiation complète de ce triste héritage de nos révolutions ; ils ne viendront pas s’acharner sur des ruines pour faire de la poussière. Essentiellement conservateurs et organisateurs, ils seront marqués au front du sceau de la double foi, la foi morale et la foi politique. Fortement imbus de l’esprit du christianisme, ils le feront pénétrer dans la législation et dans l’examen de toutes les questions qui intéressent l’enseignement de la jeunesse, le bien-être des classes inférieures, l’organisation du travail, la réforme de notre régime colonial, le châtiment des délits et l’amendement des prisonniers.

En résumé, les caractères de l’esprit nouveau seront :

Un respect profond des règles et des principes du gouvernement constitutionnel ;

L’intelligence de la forme sociale et politique créée en France par la destruction de la noblesse et des privilèges ;