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Page:Almanach des muses - 1770.djvu/11

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AVERTISSEMENT
DE L’ÉDITEUR.


Cet ouvrage n’étoit d’abord qu’un choix des poëlies qui avoient ré imprimées pendant l’année : la multitude des pieces manuſcrites qui furent envoyées dès la publication du ſecond volume, en changea inſenſiblement la forme, & maintenant c’eſt une collection de jolis vers dont le plus grand nombre n’a jamais patu ; c’eſt, pour ainſi dire, une corbeille de fleurs qui preſque toutes ont la fraîcheur de la nouveauté, & que je tâche d’aſſortir le plus avantageuſement qu’il eſt poſſible.

J’ai cru devoir faire uſage de quelques vers d’ancienne date, mais qui n’ont jamais été imprimés ; je me ſuis rappellé qu’un des principaux objets de l’Almanach des Muses, étoit de conſerver les pieces fugitives que la négligence