Page:Almanach des muses - 1777.djvu/125

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des plaiſirs donc ſon cœur s’inonde,
Glycére, toute à ſon berger,
a-t-elle le tems ds ſonger
s’il eſt une gloire en ce monde ?
Ainſi vont couler tous mes jours…
quels doux momens ! qu’ils ſeront courts !
près du charmant objet qu’on aime…
Que vois-je ? ô Ciel ! ah ! c’eſt lui-même !
Adieu donc, adieu pour toujours,
Muſes, reprenez votre lyre,
j’aime, & mon cœur & les amours,
bien mieux que vous, m’apprendront à le dire.

Par Madame la Marquiſe d’Antremont, qui vient d’épouſer M. de Bourdic.