Page:Almanach olympique 1918.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

toutes les situations et à toutes circonstances. Son répertoire est d’une richesse et d’une variété étonnantes. Il n’est point exigeant ni difficultueux. Pas d’instruments délicats ou coûteux ; des répétitions faciles à organiser n’importe où. Quant aux effets produits ils sont intenses. Toute la gamme des impressions et des sentiments trouve à s’y exprimer et la polyphonie — de la plus simple à la plus compliquée — contient en raccourcis l’humanité entière ; chants de lutte et chants de concorde, chants d’inquiétude et chants d’allégresse, chants du matin et du soir, d’amour et de prière, d’ardeur et de calme. Cela vaut-il pas mieux pour encadrer les exercices de la force et de la beauté que les sons affreux d’un Tango ou d’une « Veuve joyeuse » ? Et ne serait-il pas satisfaisant que de telles harmonies s’élevassent du sein des groupes musculaires et que la jeunesse sportive trouve en elle-même les sources d’art au lieu de demander à de mauvaises fanfares du voisinage un renfort bruyant ? Faut-il ajouter que le chant est, pour les poumons, une excellente gymnastique ?




Regards rétrospectifs.



Au seuil d’une année nouvelle l’esprit se reporte volontiers vers les millésimes correspondants du passé, non qu’il y ait une corrélation quelconque

— 20 —