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4000 participants… Le Congrès de Lausanne en 1913 consacra ses travaux à l’étude de la psychologie sportive, inaugurant ainsi une branche nouvelle de la science pédagogique. Le vingtième anniversaire du rétablissement des Jeux olympiques qui tombait en 1914 fut l’occasion, du 13 au 28 juin, à Paris, de fêtes magnifiques auxquelles présida le chef de l’État, et d’un congrès des délégués de tous les Comités olympiques nationaux (un par pays) se proposant d’établir un code de règles fixes pour les concours olympiques à venir. C’est à l’Allemagne qu’avait été confié le soin d’assurer la célébration de la vime Olympiade (1916) et Berlin faisait dans ce but des préparatifs considérables que la guerre a rendus inutiles. La vime Olympiade aura passé sans avoir été célébrée, ainsi qu’il est advenu déjà dans l’antiquité. Le mouvement ne s’en est pas trouvé compromis. Outre que des candidatures nouvelles ont surgi pour la viime Olympiade (1920) et la viiime (1924), l’année 1915 a vu fixer définitivement à Lausanne le siège du Comité International qu’un règlement voté à Athènes en 1896 et devenu caduque, avait déclaré ambulant comme les Jeux eux-mêmes. Enfin en 1917 a été inauguré — pour le plus grand bien des internés français et belges qui ont été les premiers à en bénéficier — l’Institut olympique de Lausanne, dont la fondation de principe remontait à une date

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