antérieure. Bien qu’indépendant du Comité International, l’Institut n’en apporte pas moins à l’idée olympique un précieux renfort.
Lausanne n’est-il pas destiné à devenir pour l’olympisme restauré plus qu’un simple centre administratif ? Il se pourrait. En 1911, le Comité International toujours préoccupé de rapprocher l’Art et le sport, organisa à Paris un concours international d’architecture. Le sujet était : une Olympie moderne. Le jury, que présidait M. Th. Homolle, membre de l’Institut, directeur des Musées nationaux, attribua le premier prix à deux architectes lausannois, MM. Monod et Laverrière. Leur « Olympie » s’étageait resplendissante, sur les bords du Léman, près de Vidy. Une société s’est créée qui prétend édifier la cité de rêve… On comprend les avantages qu’en retirerait Lausanne.
Qu’est-ce donc que l’olympisme ? C’est la religion de l’énergie, le culte de la volonté intensive développée par la pratique des sports virils s’appuyant sur l’hygiène et le civisme et s’entourant d’art et de pensée… « Si vous saviez, a écrit Paul Bourget, combien le mariage des violents exercices