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physiques et de la haute culture intellectuelle peut être fécond en splendeurs viriles ! « Citius, altius, fortius, disait à son tour le père Didon aux élèves de son collège d’Arcueil : plus vite, plus haut, plus fort, c’est la devise de l’athlète véritable ; et l’Institut olympique de Lausanne résume son programme en ces mots : Mens fervida in corpore lacertoso, un esprit ardent en un corps entraîné.

Mais alors, direz-vous, de quels exercices s’agit-il ? Quels sont ces « sports virils » auxquels on doit faire appel ? C’est bien simple. Ce sont ceux qui concourent au sauvetage, à la défense et à la locomotion (courir, grimper, sauter, lancer, nager, boxer, lutter, tirer l’épée, ramer, monter à cheval), ceux qui font l’homme complet, calme, décidé, débrouillard, de vision et de conception rapides, d’exécution réfléchie et persévérante. Ajoutez-y le football et l’alpinisme et la liste sera complète… Le tennis n’est qu’un jeu d’adresse et la bicyclette, un transport ingénieux. Moralement, n’en attendez pas davantage que de la pêche à la ligne. Et ne

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