devait être bientôt de l’Académie française, fit publier sans nom d’auteur le Péché de Madeleine ; ce roman délicat obtint un vif succès. On cherchait à deviner qui se cachait sous cet anonymat, et, singulier aplomb, plusieurs écrivains se le laissèrent attribuer, ce que voyant Mme Caro se décida à se nommer. D’aucuns prétendent que ce n’est pas d’elle et qu’elle l’a découvert dans de vieux papiers. Depuis la mort de son mari d’autres écrits ont prouvé qu’elle n’en était cependant point incapable.
TH. BENTZON
Une quarantaine de volumes à son actif, dont la moitié à peu près œuvres originales ; l’autre moitié traductions des romans anglais, américains et allemands : Bret-Harte, Bayle, Aldrich, Ouida, Sacher Masoch, Elliot ; tels sont les auteurs dont elle est l’interprète ordinaire.
Mme MARY SUMMER
Les romans fort nombreux de Mme Mary Summer n’offrent aucune originalité de style. Mais elle excelle surtout à relater les épisodes romanesques dans les mœurs de la première République, du premier Empire et de la Restauration,