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Page:Alquie - Le Nouveau Savoir-vivre universel tome 2.djvu/63

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encore moins de les interpeller ; on les salue d’une inclination sans se lever, aussitôt qu’on les aperçoit, à moins qu’il ne s’agisse d’un personnage important, auquel cas on se lève à demi, respectueusement. Pendant l’entr’acte, un homme doit se rendre auprès des dames qu’il a reconnues, n’importe à quelles places elles se trouvent, afin de leur présenter ses hommages. Il ne prolongera pas sa visite outre mesure ; ce serait indiscret et pourrait empêcher d’autres personnes de s’approcher. Il n’y reviendra aux autres entr’actes que s’il y a été engagé. Si ces dames n’ont pas de cavaliers, il leur offrira son bras pour aller au foyer, et pour partir, mais il n’insistera pas si elles refusent. Il n’offrira pas des rafraîchissements, à moins d’être très intime ou leur parent ; s’il n’était ni l’un ni l’autre, les invitées devraient refuser. Un homme accompagnant des dames au théâtre peut, au contraire, offrir des rafraîchissements, qu’elles accepteront ou refuseront à leur gré.

Il va sans dire qu’un homme qui se sera institué le cavalier d’une femme, que ce soit sa femme, sa parente, ou une relation du monde, ne la quittera pas pour aller causer ou offrir son bras à d’autres femmes : s’il désire sortir pendant