Page:Amiel - Charles le Téméraire, 1876.djvu/84

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Serrons-nous, en vrais Helvètes,
Dont la guerre est le berceau !
On peut rompre des baguettes,
On ne rompt pas un faisceau.

Méprisant les peurs serviles,
Défenseurs des droits jurés,
Nous voici, pays et villes,
Nous voici, Confédérés !

En paix, du berger farouche
Laisser le frère et la sœur :
Il déchire qui les touche,
Avis à tout agresseur !

En prière, enfants et femmes,
Car les glaives sont tirés.
Tous, gardons fortes nos âmes
En avant. Confédérés !