Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
– 84 –
Je trouve Hébé jolie
Et charmante Cérès ;
Mais une autre harmonie,
Ô Vénus-Uranie,
Resplendit sur tes traits.
Laure est belle, ô Pétrarque,
L’œil enchanté, je suis
Angélique en sa barque ;
Mais la divine marque
Est sur toi, Béatrix !
Ô belle sérieuse,
Dans tout ce qu’elles font,
Ni la brune oublieuse,
Ni la blonde rieuse,
N’ont ton charme profond.
L’une éveille ma lyre,
L’autre sait me charmer ;
Mais pour toi je respire,
Fille au divin sourire,
Et toi, je veux t’aimer.
Marseille, 1853.