Page:Amours, galanteries, intrigues, ruses et crimes des capucins et des religieuses, 1788.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 99 —


tants et de maîtres. La conduite déréglée des religieuses qui l’occupaient les en fit chasser.

Ce fut Galou, évêque de Paris, qui opéra ce changement. Les religieuses de cette abbaye, suivant la charte de Philippe Ier, rapportée par Felibien, t. 3 p. 55, se livraient sans précaution, sans pudeur, aux excès de la fornication ; méprisant tous les conseils, toutes les corrections, elles persistaient publiquement dans leurs désordres et profanaient le temple du Seigneur par leur libertinage accoutumé.




CHAPITRE IV.

Couvent des Béguines, depuis appelé
Ave Maria, à Paris.


Ce couvent des Béguines fut fondé vers l’an 1264, par saint Louis, qui acheta d’Étienne, abbé de Tiron, un emplacement pour y établir des Béguines. Dans la vie du Roi, par le confesseur de la reine Marguerite, on lit : De Rechief il fonda la maison des Béguines de Paris, de lez la porte de