Page:Amours, galanteries, intrigues, ruses et crimes des capucins et des religieuses, 1788.djvu/305

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CHAPITRE XXIII.

Lorenzo découvre l’intrigue de sa
sœur Agnès.


Cependant, cet inconnu que Lorenzo avait vu continua d’avancer en marchant sur le bout des pieds. À la fin, Lorenzo le vit tirer de sa poche une lettre et la placer avec beaucoup de promptitude au bas du piédestal d’une statue colossale du grand saint Dominique, qui se trouvait sur un des côtés de la nef. Se retirant alors précipitamment, il alla se cacher dans un lieu obscur de l’église, à une assez grande distance de la statue.

Voici, dit en lui-même Lorenzo, si je ne me trompe, quelque intrigue amoureuse. Ne prévoyant pas que je puisse être d’aucune utilité à ces pauvres amants, je ferai aussi bien de m’en aller.

Comme il descendait l’escalier de l’église, une personne qui les montait le heurta avec tant de violence que tous les deux furent presque renversés du coup. Lorenzo mit l’épée à la main.