tion d’un livre sur lequel ses yeux étaient constamment.
attachés. Entre chacune de ces saintes
était un groupe de chanteuses qui, dans des hymnes,
célébraient leurs louanges respectives et élevaient
leurs mérites, qu’elles déclaraient toutefois
être inférieurs à ceux de sainte Claire, patronne
principale du couvent. Après cela parut une longue
suite de religieuses, à la suite desquelles venaient
les reliques de sainte Claire, que renfermaient
des vases aussi précieux par leur travail
que par leur matière.
Toutes ces merveilles attiraient peu les yeux de Lorenzo ; enfin parut ce qui faisait le plus bel ornement de la cérémonie. C’était une machine faite en forme de trône, enrichie de pierreries et éblouissante de lumières. Elle s’avançait sur des roues cachées et paraissait conduite par d’aimables enfants vêtus en séraphins. Le sommet était couvert de nuages argentés sur lesquels reposait la plus belle figure qu’on eût jamais vue. C’était une jeune personne qui représentait sainte Claire. Son habit était d’un prix inestimable ; une guirlande de diamants formait autour de sa tête une gloire artificielle. Mais l’éclat de tous ces ornements le cédait à celui de ses charmes. À me-