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Page:Ampère - Mémoires Électromagnétisme Électrodynamique (1921).djvu/27

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ÉLECTROMAGNÉTISME ET ÉLECTRODYNAMIQUE

reil sous une cage en verre sous laquelle on fait passer dans le socle qui la porte, les portions des conducteurs qui doivent communiquer avec les deux extrémités de la pile. La disposition la plus commode de ces conducteurs est d’en placer un sur deux appuis dans une situation horizontale où il est immobile, de suspendre l’autre par deux fils métalliques qui font corps avec lui à un axe de verre qui se trouve au-dessus du premier conducteur, et qui repose, par des pointes d’acier très fines, sur deux autres appuis de métal ; ces pointes sont soudées aux deux extrémités des fils métalliques dont je viens de parler, en sorte que la communication s’établit par les appuis à l’aide de ces pointes (fig. I).

Les deux conducteurs se trouvent ainsi parallèles, et à côté l’un de l’autre, dans un même plan horizontal ; l’un d’eux est mobile par les oscillations qu’il peut faire autour de la ligne horizontale passant par les extrémités des deux pointes d’acier, et, dans ce mouvement, il reste nécessairement parallèle au conducteur fixe.

On ajoute au-dessus et au milieu de l’axe de verre un contrepoids, pour augmenter la mobilité de la partie de l’appareil susceptible d’osciller, en en élevant le centre de gravité.

J’avais cru d’abord qu’il faudrait établir le courant électrique dans les deux conducteurs au moyen de deux piles différentes : mais cela n’est pas nécessaire, il suffit que ces conducteurs fassent tous deux partie du même circuit car le courant électrique y existe partout avec la même intensité. On doit conclure de cette observation que les tensions électriques des deux