voiturettes et les voiturelles. Mais en ce moment, il était occupé d’une seule idée. Il songeait aux chasses de Brécé. Le désir d’obtenir le bouton emplissait son âme. Il avait hérité de son père une volonté tendue. L’ardeur avec laquelle il convoitait le bouton de Brécé se mêlait dans ses veines aux premières fièvres de la phtisie et le brûlait. Le bouton de Brécé, il le voulait avec l’impatience d’un enfant, — car son esprit avait gardé beaucoup d’enfantillage, — et il le voulait avec la souple ténacité d’un ambitieux qui calcule, — car il avait la connaissance des hommes, ayant vu beaucoup de choses en peu d’années.
Il savait que, pour le duc de Brécé, il restait, avec son nom français et son titre romain, le juif Gutenberg. Il connaissait aussi la force de ses millions, et même il en savait plus à ce sujet que n’en apprendront jamais les peuples ni leurs ministres. De sorte qu’il n’avait pas d’illusions et qu’il