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la République et sortent naturellement d’elle : la République est essentiellement mauvaise. Elle est mauvaise en voulant la liberté que Dieu n’a pas voulue, puisqu’il est le maître, et qu’il a délégué aux prêtres et aux rois une part de son autorité ; elle est mauvaise en voulant l’égalité que Dieu n’a pas voulue, puisqu’il a établi la hiérarchie des dignités dans le ciel et sur la terre ; elle est mauvaise en instituant la tolérance que Dieu ne saurait vouloir, puisque le mal est intolérable ; elle est mauvaise en consultant la volonté du peuple, comme si la multitude des ignorants devait prévaloir contre le petit nombre de ceux qui se conforment à la volonté de Dieu, laquelle s’étend sur le gouvernement et jusque sur les détails de l’administration comme un principe dont les conséquences ne s’arrêtent pas ; elle est mauvaise enfin en déclarant son indifférence religieuse, c’est-à-dire son impiété, son incrédulité, ses blasphèmes dont