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IV
MADAME LAROQUE
Comme j’achevais de m’habiller, ma mère me dit :
— Madame Laroque est bien malade. Elle va mourir. Ses filles t’ont fait demander ce matin. Tu les trouveras toutes deux à son chevet. Dépêche-toi, mon enfant.
J’étais surpris. On avait parlé d’un rhume, et je n’y avais pas fait attention.
— La nuit a été terrible, ajouta ma mère. À quatre-vingt-treize ans, elle lutte avec une force inouïe contre le mal. Ce matin, elle est calme.
Je courus. À la porte de la chambre une