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Page:Anatole France - Le Lys rouge.djvu/257

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Elle lui dit :

— Sans toi, je ne savais rien voir. Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ?

Il lui ferma la bouche d’un baiser pesant. Et quand elle revint à elle, brisée de joie, la chair heureuse et lasse, elle lui cria :

— Oui, je t’aime ! Oui, je n’ai jamais aimé que toi !