Page:Anatole France - Le Lys rouge.djvu/310

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Il était temps de rentrer chez elle, et elle ne se décidait pas à partir. Elle noua ses bras au cou de son ami.

— Oh ! je t’aime ! Et puis tu as été aujourd’hui riant et gai. La gaieté te va si bien ! Tu l’as fine et légère. Je voudrais te rendre toujours gai. J’ai besoin de joie, presque autant que d’amour ; et qui me donnera de la joie, si tu ne m’en donnes pas ?