Aller au contenu

Page:Anatole France - Le Lys rouge.djvu/365

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Écoutez, je ne peux pas vivre sans vous, je vous aime. C’est maintenant que je vous aime. Avant, je ne savais pas.

Et, pendant qu’elle jetait au hasard l’adresse d’une modiste, il s’éloigna de son allure souple et vive, un peu saccadée, cette fois.

Elle gardait de cette rencontre un malaise et une inquiétude. Puisqu’elle devait le revoir, elle aurait mieux aimé le retrouver violent et brutal comme à Florence.

À l’angle de l’avenue, elle cria vivement au cocher :

— Rue Demours, aux Ternes.