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elles, j’agitais en dansant un thyrse arraché à un jeune coudrier. Foulant l’herbe et les fleurs, étourdi d’air et de parfums, flagellé par les branches flexibles, je fuyais éperdument.
Ma mère m’appela, m’attira sur son cœur :
— Pierrot, me dit-elle un peu inquiète, tu es tout en nage. Comme ton front est brûlant et comme ton cœur bat fort !