Cette page a été validée par deux contributeurs.
— « Rosalie, dit-elle, après une seconde d’hésitation, faites deux pas dans le jardin. Parlez maintenant, monsieur. »
Et elle resta sur le seuil, laissant la grille entr’ouverte comme elle l’était depuis le moment du baiser.
Il parla dans toute la sincérité de son âme :
— « J’ai seulement à vous dire, madame, que vous ne devez pas me repousser, car je vous aime trop pour vivre sans vous. »
Elle parut chercher dans sa mémoire.
— « N’est-ce pas vous, dit-elle, qui m’avez envoyé des vers ? »
Il répondit que c’était lui.
Elle reprit :
— « Vous m’avez suivie, un soir. Ce n’est pas bien, cela, monsieur, de suivre les dames.
— « Je n’ai suivi que vous, et c’était bien malgré moi.