heureux, un homme chanceux, c’est-à-dire un homme pour qui les oiseaux n’aient que de bons présages et que les dés favorisent constamment. Ce rare mortel, cherchez-le parmi les hommes qui achèvent leur vie, et, de préférence, parmi ceux qui déjà sont étendus sur leur lit de mort, parmi ceux enfin qui n’auront plus à consulter les poulets sacrés ni à jeter les dés. Car ceux-là seuls peuvent se féliciter d’une chance fidèle et d’un bonheur constant.
» Sophocle n’a-t-il pas dit en son Œdipe roi :
Ces conseils déplaisaient à Quatrefeuilles, qui goûtait mal l’idée de courir après le bonheur derrière les saintes huiles. Saint-Sylvain ne se faisait pas non plus un plaisir d’aller tirer la chemise aux agonisants ; mais, comme il avait de la philosophie et des curiosités, il demanda au bibliothécaire s’il