connaissait un de ces beaux vieillards ayant jeté pour la dernière fois leurs dés glorieusement pipés.
Chaudesaigues hocha la tête, se leva, alla à la fenêtre et tambourina sur les vitres. Il pleuvait ; la place d’armes était déserte. Au fond se dressait un palais magnifique dont l’attique était surmonté de trophées d’armes et qui portait à son fronton une Bellone casquée d’une hydre, cuirassée d’écailles et brandissant un glaive romain.
— Allez dans ce palais, dit-il enfin.
— Quoi ! fit Saint-Sylvain surpris. Chez le maréchal de Volmar ?
— Sans doute. Quel mortel plus fortuné, sous le ciel, que le vainqueur d’Elbrüz et de Baskir ? Volmar est un des plus grands hommes de guerre qui aient jamais existé, et, de tous, le plus constamment heureux.
— Le monde entier le sait, dit Quatrefeuilles.
— Il ne l’oubliera jamais, reprit le