Page:Anatole France - M. Bergeret à Paris.djvu/85

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médecins et des notaires dans leurs provinces. Il faut se résigner à la médiocrité de la vie. Tu le sais bien, que c’est une chose très difficile que de vivre, et qu’il ne faut pas beaucoup exiger des hommes… Enfin, tu es content de ton appartement ?

— Oui. Et je suis sûr que Pauline sera ravie. Elle a une jolie chambre.

— Sans doute. Mais les jeunes filles ne sont jamais ravies.

— Pauline n’est pas malheureuse avec nous.

— Non, certes. Elle est très heureuse. Mais elle ne le sait pas.

— Je vais rue Saint-Jacques, dit M. Bergeret, demander à Roupart de me poser des tablettes de bois dans mon cabinet de travail.