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SCÈNE IV.

DAPHNÉ, KALLISTA

Kallista est portée en litière. Son esclave Phrygia l'accompagne.

KALLISTA.

Phrygia, soutiens-moi jusqu'à la maison sainte.
Je te cherchais, ma fille. Oh ! certes, Dieu n'a pas
Sans un profond dessein conduit ici tes pas.

DAPHNÉ.

vois, mère : je cueillais des plantes salutaires.

KALLISTA.

Enfant initiée aux augustes mystères,

Quittons la vanité de ces secours humains,

Et pour ma guérison prenons d'autres chemins,

Ma fille, écoute-moi : tu sais bien que ta mère

N'a pas mis son espoir en la vie éphémère,

Que son sein n'est gonflé que du désir des cieux,

Qu'elle trouve à la mort un goût délicieux.

Mais tu sais qu'il n'est pas encor temps qu'e