Page:Anatole France - Poésies.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE CAPTIF


Il est, non loin des tièdes syrtes
Où bleuit la mer en repos,
Un bois d’orangers et de myrtes
Dont n’approchent point les troupeaux.

Là, sous l’ombre antique d’un arbre,
Un satyre, ouvrage divin,
Sourit dans sa gaine de marbre.
Comme réjoui par le vin.