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Page:Anatole Leroy-Beaulieu - Empire des Tsars, tome 2, Hachette, 1893.djvu/531

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jours maître de ne lui point prêter l’oreille et de lui clore la bouche. Sous le régime autocralique, en effet, des lois ne suffisent pas pour assurer les droits de la pensée ; dans cette sphère, comme dans toute autre, le pouvoir souverain ne saurait être lié par ses propres oukazes. Les franchises dont il gratifierait la presse seraient pour lui d’autant moins à craindre que, de quelques garanties légales dont on la décore, cette liberté ne serait jamais qu’une liberté de tolérance.