croyances des vieux chevaliers d’autrefois qui restaient, malgré tout, fidèles à Dieu, au roi et à leur dame. Les fortes convictions de Chateaubriand ont élevé sa pensée, ses dévouements ont grandi ses ouvrages, et son âme toujours passionnée pour le bien a fait la plus grande gloire de son nom.
Balzac n’avait rien non plus dans sa personne de l’élégance et du charme que les habitudes d’une éducation distinguée donnaient à Chateaubriand ; ces manières atténuent peut-être trop les hommes ordinaires et en font d’uniformes ennuyeux, mais elles prêtent une grâce infinie aux hommes supérieurs et leur donnent d’irrésistibles séductions.
Le physique de Balzac était, il est vrai, peu séduisant ; mais avec une intelligence et des yeux comme les siens, il eût pu révéler davantage sa supériorité.
Sa toilette, négligée parfois jusqu’au manque de propreté, avait des jours de recherche bizarre. Sa canne, devenue célèbre, fut inventée par lui aux jours où la prospérité lui apparut tout à coup et marqua l’ère de ses excentriques magnificences ; une voiture singulière, un groom qu’il nomma