mour… Ce titre promettait, mais non pas de ces choses simples et raisonnables particulièrement en estime dans cette feuille. D’Arlincourt, craignant de n’avoir obtenu qu’une promesse aussi fantastique que son ouvrage, ne cessa pas un seul jour de se rendre au lever de son rédacteur, de le saluer à son réveil et de lui tendre au saut du lit sa plume et ses pantoufles… Le rédacteur ne put résister longtemps à ces sollicitations quotidiennes. L’article fut rédigé un matin, et, moitié plaisant, moitié sérieux, il mêlait quelques observations nécessaires pour faire passer l’article à quelques louanges pour satisfaire l’auteur… À partir du moment où l’article fut écrit, d’Arlincourt ne quitta plus un instant le rédacteur surpris ; il n’avait pas compté là-dessus, mais il devina sans peine qu’il fallait que l’article passât et fût imprimé dans le journal pour qu’il retrouvât sa liberté. Et le voilà qui est à son tour obligé de presser le rédacteur en chef.
L’article s’imprime et va passer. C’était là où l’attendait d’Arlincourt. C’était le grand jour, le jour du triomphe, mais il fallait qu’il fût complet. En conséquence, comme on n’est jamais mieux