Page:Ancelot - Les salons de Paris : foyers éteints.djvu/249

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pathie pour tout ce qui est d’un ordre supérieur s’accroît d’une reconnaissance personnelle pleine de tendresse et de respect. Que ce toit soit béni, qu’il n’abrite que le bonheur à côté de la gloire ! Que les enfants y croissent en vertus, en talents, en beauté ; qu’ils ornent des joies de la jeunesse et de l’affection la vie glorieuse toute remplie d’un travail incessant, qui ne prend pour repos que le soin paternel de les diriger dans le bien ; que leur illustre père et leur mère charmante n’aient par eux que les ineffables félicités de la famille, et qu’il n’ait jamais besoin de consolation, celui dont les paroles éloquentes cherchèrent à consoler une famille dans le deuil !

M. Flourens fit à l’Académie, comme M. Patin l’avait fait sur sa tombe, un éloge de M. Ancelot, avec cet admirable talent où la parole, digne, ingénieuse et puissante, sert merveilleusement de belles pensées, et tous deux apportèrent ainsi du soulagement à un irréparable malheur.

Mais nous voilà loin de M. de Custine. C’est peut-être parce qu’il s’éloigna aussi : huit jours après, il était en Sicile.

Sans le besoin de changer de place qui tour-