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Page:Andersen - Contes d'Andersen, traduit par Soldi, Librairie Hachette et Cie, 1876.djvu/145

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était relevé, et Jean vit trois verges d’osier qui en sortaient. Arrivée auprès d’eux, son pied glissa ; elle tomba en jetant de hauts cris, car elle s’était cassé la jambe, la pauvre femme ! Jean voulut tout de suite la porter chez elle ; mais l’étranger

Vignette de Bertall
Vignette de Bertall


ouvrit sa valise, y prit un petit pot, et dit qu’il avait un baume qui remettrait immédiatement sa jambe ; elle pourrait alors s’en aller toute seule, comme si cette jambe n’avait jamais été cassée. Seulement il exigea en retour les trois verges qu’elle portait dans son tablier.