Page:Andersen - Contes danois, trad. Grégoire et Moland, 1873.djvu/184

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d’elle : « Ma bonne chère mère ! disait-il en sanglotant, est-ce donc vrai, elle se conduisait mal ?

— C’était la vertu même, dit la vieille servante en regardant le ciel pour le prendre à témoin. Je le sais depuis de longues années et encore mieux depuis la nuit dernière. Je te le jure : c’était une âme toute pleine de droiture et d’honneur, et là-haut le bon Dieu le proclame aussi. Laisse donc le monde dire qu’elle se conduisait mal, et vénère toujours sa mémoire. »