Page:Andler - Nietzsche, sa vie et sa pensée, II.djvu/466

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

460 LA JEUNESSE DE NIETZSCHE

Nietzsche (p. 114 : « Egregie Nietzscheus demonslravit non ipso Laërtio, sed fonte ejus biographico esse usum. » A quoi Ulrich von Wilamowitz-Mœllendorff, dans une lettre-postface, ajoute, en latin, des compliments comme ceux-ci (p. 145) : « Vous vous en êtes laissé imposer par l’audace de Nietzsche... Vous vous êtes laissé prendre aux filets d’une argumentation plus ténue qu’une toile d’araignée, parce que vous avez été empêché de comprendre par l’assurance insolente de Nietzsche. »

La guerre continuait ainsi entre Wilamowitz et Nietzsche, à l’insu peut-être de ce dernier, dix ans après leur premier duel. C’est aussi l’impression que nous retirerons de la lecture de l’introduction de Wilamowitz à I’Herakles d’Euripide (1889). Voir à ce sujet notre t. III, au chapitre : La querelle sur la tragédie grecque. ERRATUM

J’ai écrit, par erreur, p. 174, que Franz Overbeck avait étudié à Tûbingen. C’est GœUingen qu’il faut lire. Overbeck n’a pas connu personnellement Ferdinand-Christian Baur, fondateur de l’École de Tûbingen ; mais il a dit lui-même que Baur avait été, durant sa jeunesse, « son modèle en matière de méthode historique ». (V. Christentum und Kultur, 1919, p. 180.)