Page:Andreïev - Les Sept Pendus (Trad. Serge Persky), 1911.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui avait soudain ressuscité et refleuri l’ignorait. Werner pleurait et chuchotait :

— Mes chers camarades ! Mes chers camarades !

Et dans cet homme qui pleurait et souriait à travers ses larmes, personne — ni les juges, ni les camarades, ni lui-même — n’aurait reconnu le Werner froid et hautain, sceptique et insolent.