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ANDRÉ CHERMY


AMOUR DE SINGE

i

Prête-moi ton singe



Lorsque la brune Amélie pénétra chez son amie Gisèle, celle-ci, vêtue encore d’un peignoir matinal, était étendue paresseusement sur le divan-lit qui meublait son salon.

La jeune femme jouait avec un étrange petit animal qui sautait autour d’elle, allant du divan sur le sol, ou revenant s’asseoir sur un coussin à côté de sa maîtresse. C’était un singe de petite taille, à l’œil malicieux, qui regarda avec étonnement la visiteuse.

— Oh ! s’écria Amélie, quel amour de singe ! Comme il est gentil !

— N’est-ce pas ? répondit Gisèle. Il est mignon comme tout !