— Mais je ne veux pas vous le céder… D’abord, je l’ai promis à Gaston. Demandez-le lui…
Gaston était fort mécontent. Son ami, en effet, le plongeait dans un grand embarras,
— Oh ! dit Amélie d’un ton enjoué, Monsieur Gaston ne
Amélie enleva son peignoir (page 49).
fera certainement
pas de difficulté…
Et, se tournant vers son amant, Amélie lui dit en riant :
— Ce n’est pas comme pour Bijou. Vous n’êtes pas jaloux de Loulou ?
— Si, fit Gaston. Puisqu’il faut tout vous dire, j’en suis jaloux… Comment ne serais-je pas jaloux quand je vous entends dire « mon pauvre chéri » à propos d’un vilain singe comme tout…
— Un vilain singe ! Qu’en savez-vous, vous ne le connaissez pas !…
« Moi je le trouve très bien… Il a des yeux si expressifs… Si vous voyiez ses yeux… !
Gaston sourit tristement :
— Enfin il est très bien… malgré que ce soit un singe… sans plus. Il à tout pour plaire.
— Oui, Monsieur, fit Amélie, il a tout pour plaire… mieux qu’un homme. D’abord votre ami Gustave vous le dira, lui aussi, c’est un singe très apprivoisé…
— Il sait même conduire des autos… et il n’a pas son pareil pour dépister la police quand elle est à ses trousses…