qui s’arrêtent lorsque survient la sueur, et l’harmonie des fonctions se rétablit en partie jusqu’à une nouvelle manifestation des mêmes troubles.
Ces affections sont déterminées, à ce qu’on pense, par la pénétration et le séjour prolongé dans l’économie, des éléments constitutifs des effluves ; en un mot par des produits de nature végéto-animale, qui satureraient d’abord l’organisme pour produire ensuite leurs effets. À chaque accès fébrile, les abondantes sueurs qui le suivent, auraient pour rôle d’expulser l’excès des éléments effluviens qui occasionnent ces perturbations fonctionnelles, ou peut-être elles n’interviennent que pour apaiser les troubles qu’ils suscitent dans l’économie.
Quoi qu’il en soit, tant que le thermomètre n’est pas descendu à + 4°, les surfaces tégumentaires sont toujours exposées à absorber des produits organiques dégagés par la décomposition spontanée dans l’air, qui les retient en suspension.
Il n’est pas un instant où l’organisme n’exhale des produits résultant de sa propre décomposition. Leur proportion doit varier suivant une infinité de circonstances ; elle est sans doute subordonnée à l’état de santé, à l’état pathologique, aux conditions atmosphériques ambiantes, etc. Mais si l’organisme à la faculté de rejeter les divers produits qui ne doivent plus faire partie de sa constitution, il possède aussi celle d’en absorber, les uns issus d’une autre source, d’autres revenant à leur source originelle. Il n’est peut-être pas impossible que les principes venant du dehors arrivent dans l’économie par les voies que suivent ceux qui en sortent, que l’introduction des uns s’opère en même temps que l’élimination des autres : pendant que l’on