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maine, de masticatoires & de sternucatoires doux. Les masticatoires seront un peu de mastic en larmes & les sternutatoires une ou deux pincées de fleurs ou de feüilles de doronie à feüilles de plantain, mises dans le nez. 5.o Appliquer sur les Ecroüelles, l’emplâtre de vigo ; 6.o & c’est ici l’essentiel, purger, souvent avec le sel d’ebson, pour debarrasser le mesentere ; je dis, pour débarasser le mesentere, parce que ce ne sont pas seulement les glandes du col qui sont engorgées dans les Ecroüelles, mais que celles du mesentere le sont encore plus.

Quand on ouvre des enfans morts d’Ecroüelles, on y trouve toujours les glandes du mesentere gonflées, dures & schirreuses ; il y a même quelquefois de ces glandes qui pesent jusqu’à trois onces, & on en a vû peser jusqu’à quinze.

Le mesentere qui est la partie à laquelle tiennent les intestins, est la source des Ecroüelles ; & quand il n’y a point d’obstruction dans le mesentere, le col est toujours exempt de la maladie dont il s’agit. Le fait est constant. Vous aurez beau faire tous les remedes imaginables, tant internes qu’exter-