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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/235

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Un autre moyen encore, c’est de lui donner à porter une petite échelle, faite exprès ; ensorte qu’il la soutienne d’une épaule qu’il posera sous un échelon. L’épaule sur laquelle sera l’échelon, levera, & l’autre baissera. On peut faire construire de petites échelles pour ce dessein, proportionnées à l’âge & à la taille des enfans. Ils se feront un plaisir & un jeu de les porter.

Lorsque l’on souleve d’un bras un tabouret ou une chaise, l’épaule de ce côté-là hausse, & l’autre baisse ; comme nous venons de le remarquer : mais il faut observer que si l’on porte avec la main pendante, un vase qui ait une anse posée de niveau avec le bord du vase, & que l’on porte ce vase par l’anse, ensorte 1.o que le doigt indice ou second doigt, entre dans l’anse & la soutienne par le haut, 2.o que le doigt du milieu ou troisième doigt aille sous l’anse, & en soutienne le bas. 3.o que le poulce passe sur l’anse & que ce poulce appuyant en cet endroit sur le bord du vase même, entre un peu dans le vase[1], alors l’épaule du bras qui porte

  1. Je ne décris en tout cela, que ce que l’on fait tous les jours, sans y prendre garde, lors-