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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/236

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le vase, ne se hausse pas comme dans les cas précédens, mais se baisse au contraire. Ainsi c’est un autre moyen dont on peut facilement se servir à l’égard de toute jeune personne qui leve trop une épaule.

En voici encore un autre qui n’est pas moins naturel, & qui paroît plus simple. Si l’enfant leve trop une épaule, faites-le marcher appuyé de ce côté-là, sur une canne fort basse, & si au contraire il la baisse trop, donnez-lui une canne un peu haute ; puis, quand il voudra se reposer, faites-le asseoir dans une chaise à deux bras, dont l’un soit plus haut que l’autre, ensorte que le bras haut soit du côté de l’épaule qui baisse, & l’autre du côté de celle qui leve.

Le moyen qui suit est encore bien aisé : si on se quarre d’un bras, c’est-à-dire, qu’on plie le bras comme une anse, en appuyant le poing sur la hanche du même côté, l’épaule de ce côté-là, lèvera, & l’autre baissera ; si l’on couche alors l’autre bras le long du corps, ensorte qu’on le laisse pendre

    qu’avec le bras baissé, on porte un pot à l’eau, dont le haut de l’anse est vis-à-vis l’ouverture du pot.