Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/266

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

turel de conformation. Vice qui peut procéder de diverses causes, que ce n’est pas ici le lieu de détailler ; nous remarquerons seulement en passant, que ce qu’on raconte d’une femme enceinte qui, pour avoir regardé attentivement une figure de femme dessinée pour être vûë dans un miroir cylindrique, laquelle étoit réprésentée avec des mains d’une longueur démesurée, accoucha d’une fille qui avoit la même difformité, nous remarquerons, dis-je, que ce qu’on raconte en cela, peut bien n’être pas une fable.

Si une jambe est de la longueur qu’il faut, & que l’autre paroisse excéder cette longueur naturelle, alors l’excédence de longueur, peut, comme nous l’avons remarqué, venir de naissance, ou avoir été contractée depuis. Dans le premier cas elle peut procéder de quelque violence faite à la jambe ou à la cuisse de l’enfant quand il est venu au monde. Elle peut procéder aussi d’un vice naturel de conformation. Si elle vient de quelque violence qu’ait souffert l’enfant en venant au monde, on ne manquera point de s’en appercevoir, en examinant la partie du tronc nommée le Bassin, de laquelle nous avons