Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/269

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on ne sçait point d’où lui vint cette difformité.

Quoiqu’il en soit, un bras, une cuisse, une jambe, peuvent paroître trop courts sans l’être réellement : il ne faut, pour cela, sans parler d’autres causes, qu’une luxation ; mais avant que de traiter ces articles, voyons comment on peut redresser un bassin, quand c’est du panchement de cette partie, que procede la trop grande longueur apparente de la jambe.

Comment on peut redresser le bassin, quand c’est du panchement de cette partie, que procede la trop grande longueur apparente de la jambe.

Couchez l’enfant, de son long, sur le dos ; liez-lui légérement au genoüil[1], en façon de jarretière, un petit mouchoir en plusieurs doubles ; attachez à ce mouchoir en dehors, c’est-à-dire vers la partie extérieure du genoüil, une bande de toile un peu large, & d’environ deux aunes de long, liez-la le plus court qu’il se pourra, (mais sans violence) sur l’épaule de l’enfant, du même

  1. Au genouïl de la jambe qui paroît trop longue.