Aller au contenu

Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/288

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

on ne vit jamais rien de si beau, & il n’y a personne qui n’en soit enchanté. »

La main, comme on voit, quand elle est parfaite, est donc un grand ornement du corps ; c’est dommage que si peu de gens puissent l’avoir telle ; mais d’un autre côté, il en est peu, qui, par le moyen de quelques soins, ne puissent au moins l’avoir exempte de certaines difformités, telles que sont, par exemple, celles-ci. La rudesse, le hérissement & la gersure de la main. La contraction des doigts, autrement dite main crochue. Le gonflement des vaisseaux qui paroissent sur la main. Les porreaux, les durilons, les dartres le tremblement, la sueur, le poulce cambré, ou poulce de tailleur, les doigts déjettés, les doigts surnuméraires, les engelures, les crévasses, la main en épaule de mouton, la galle, les ongles déchaussés, les ongles de travers, les ongles raboteux, les ongles trop gros, les ongles partagés, l’enchassure des ongles déchiquetée, les ongles livides. Tous articles dont nous allons parler de suite.