Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/298

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cie, sçavoir qu’elle consiste dans le défaut du suc nerveux que les fibres nerveuses des muscles extenseurs des doigts de la main devroient recevoir, & qu’à cause de leur trop grande constriction, elles ne peuvent admettre, il est facile de juger que pour guérir la difformité en question, il faut songer uniquement à rétablir dans ces fibres, le cours du fluide nerveux, & se proposer, par conséquent, de corriger la constriction produite par les mouvemens & l’irritation d’une colique bilieuse & convulsive qui a précédé ; car il faut toujours en venir là, & ne point perdre de vûë cette cause antécédente dont nous avons parlé ci-devant, puisqu’on verra par-là que pour guérir radicalement la difformité en question, il faut souvent porter le remede ailleurs qu’à la main, sans toutefois renoncer à ceux qui se peuvent immédiatement administrer à la partie malade.

Les remedes qui conviennent en cette occasion, pour rétablir dans les muscles extenseurs des doigts de la main, le cours du fluide nerveux, qu’ils doivent recevoir, c’est de débarasser le mésentére ; ensorte que le plexus mé-