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les forces de la même personne. On lui fera prendre ensuite, tous les matins, à jeun, pendant quelques jours, un peu de petit lait, dans quoi auront boüilli légérement du cerfeüil & de la bourache. Au reste, l’usage du sel d’ebson dont nous avons parlé à la page 107. sera ici d’un grand secours.

Après les purgatifs & le petit lait, il faudra venir aux remédes extérieurs, tels que les suivants.

La personne trempera sa main dans le sang tout fumant ou d’un bœuf, ou d’un veau ou d’un mouton, ce qui se réïtérera le plus de fois qu’il se pourra. On lui frottera, outre cela, matin & soir, pendant un grand nombre de jours, l’épine du dos, le bras, & la main avec des linges doux, un peu chauds, & aussi-tôt après avec de l’huile de vers, laquelle sera dans un petit plat sur un peu de cendres chaudes. Quand on aura observé cette conduite quinze jours, ou trois semaines, ou un mois, & même davantage, si le mal paroît opiniâtre, on viendra à la douche vineuse, laquelle se pratiquera en la maniere suivante.

On aura une grande fontaine de fayance ; on la remplira de vin blanc