Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/303

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nes sont si apparents, qu’on les prendroit pour de gros tuyaux de plume ce qui est d’une grande laideur. Les ouvriers les ont ordinairement de la sorte ; mais les personnes qui n’exercent leurs mains à aucun travail rude qui oblige le sang à se jetter avec violence dans les vaisseaux de la main peuvent aisément se garantir de cette difformité, & même la corriger, pourvu qu’elle ne soit pas invétérée. Je mets cette condition, parce que lorsque les vaisseaux ont une fois pris leurs dimensions, & qu’on les a laissé gonfler outre mesure pendant un long-tems, on a beau être encore jeune, ils ne sont presque plus susceptibles de rétrécissement. Cela posé, voyons comment on peut empêcher les vaisseaux du dessus de la main, de trop grossir, & de trop paroître. Ceci regarde principalement les personnes du sexe ; car pour les hommes ils doivent peu se soucier d’avoir la main si belle ; il est certains petits soins que les Dames peuvent prendre, & qui ne sieient pas aux hommes.

Pour empêcher les rameaux de veines répandus sur la main, de trop paroître, il faut d’abord éviter tout ce