Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/317

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c’est tout le remede interne qu’il est à propos d’employer dans cette occasion.

Les secours intérieurs ne sont pas les seuls qui conviennent ici. Il faut, soit que le tremblement vienne de la premiere cause que nous avons alléguée, soit de la seconde, recourir aussi aux remedes extérieurs ; ces remedes, tant pour l’un que pour l’autre cas, sont de tremper matin & soir ses mains dans de gros vin de teinte, où l’on ait fait boüillir des roses de Provins, de l’écorce de grenade, & un morceau de coing. La dose du vin, est une pinte mesure de Paris, celle des roses de Provins quatre ou cinq pincées, celle d’écorce de grenade, deux onces environ, & celle de coing une once. Il ne faut pas que cette décoction boüille plus de deux minutes, après quoi on laissera tiédir le tout, & quand il sera tiéde, on passera le vin par un linge. C’est dans ce vin qu’il faudra tremper ses mains ; il suffit qu’il soit alors un peu tiéde. On fera ensuite réchauffer la même décoction, on en frottera tout le bras jusqu’à l’épaule, puis on viendra à l’épine depuis la nuque jusqu’au croupion.

Il y a des tremblemens des mains causés à des enfans, par des coups de fé-