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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/337

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trop s’assujettir ici à porter des gants comme nous avons déjà dit ; mais tout cela, supposé que la personne soit encore bien jeune.

14.o Galle aux mains & aux bras.
Quatorziéme difformité mentionnée cy-devant, page 170.

La galle, en quelques parties du corps qu’elle vienne, ou qu’elle menace de venir, demande d’abord la purgation, accompagnée de quelque diaphorétique, ensuite les remedes adoucissans tant internes qu’externes ; & toûjours un régime de vivre capable de corriger l’acreté du sang.

La galle des mains tant aux hommes qu’aux femmes, & celle des bras & des mains aux femmes (car elles ont ordinairement les bras découverts) est une difformité d’autant plus considérable, qu’il n’y en a guéres de plus dégoutante à la vûë.

Cette galle est, ou humide ou séche ; l’humide consiste en de petits ulceres qui jettent du pus & du sang ; quelquefois en pullules qui sont autant de petites tumeurs remplies d’un sanie blanche qui